Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 15:16

Par Marion Ruggieri

Qu’est-ce que ça peut bien faire d’être blonde ? Cette question, n’importe quelle brune normalement constituée se la pose au moins une fois par mois. En achetant son shampooing Brillant Brunette et en louchant sur le Sheer Blonde. En déjeunant avec sa copine Blondie, que tout le monde regarde quand elle entre dans le restaurant. En feuilletant ELLE et en découvrant le nouveau « jaune » de Kate Moss… Bref, quand on m’a proposé de passer platine, j’ai dit oui. Sur un coup de tête.

ACTE I

« Qu’est-ce que ça peut bien faire d’être blonde ? » Mon fiancé n’est pas pour, donc. A la rédaction, les avis sont partagés et les réactions violentes : « ça va être rigolo » (les garçons), « ca va être immonde » (les filles). Edouart dit : « tu vas voir, tous les mecs vont te mater ». Comme si ça n’avait jamais été le cas.Et une spécialiste me prévient que ça va vraiment me « cramer les cheveux ». Quant à ma mère, elle pense que cela peut constituer un premier pas vers la mise en plis et donc la dignité.

ACTE II

Ce sera donc la perruque. Rendez-vous est pris chez Massato, coiffeur japonais célèbre dans le monde entier. … La perruque choisie, Massato me l’enfile en commençant par le front. Je ferme les yeux, j’ouvre et là, c’est le choc : Brice de Nice ! Massato me coupe les cheveux comme s’ils étaient vrais. Et au bout d’une heure, Brice de Nice se transforme en androïde de « Blade Runner ». Est-ce vraiment mieux ? Effectivement, tout dépend de ma carnation. Si je suis pâle, au bord de l’évanouissement, ou que j’aie froid, ça va. Si je rigole, ou que j’aie chaud, bref, si je rougis, ma couleur vire comme un mauvais parfum. Devant ma glace, je suis captivée par ce blond fragile, translucide, qui fait les yeux dorés. Je comprends qu’on ait préféré représenter Jésus en blond cendré. Pragmatique, Massato me conseille : « Il faut la porter comme un chapeau ». OK.

ACTE III

Je rase les murs. C’est dur. Au resto, ma mère trouve ca « super ». Mon beau-père trouve que je ressemble à ma mère. Et mon fiancé à une tête de gastro : « c’est contre moi que t’as fait ça ? »… Le lendemain, à la rédaction, le monsieur du courrier, qui ne m’a jamais regardé en dix ans de maison, s’arrête net : « je croyais qu’il y avait une nouvelle ». Mes copines veulent toutes m’arracher ma perruque pour l’essayer (« Alors, c’est vrai ce qu’on dit ? »). Ma copine platine, arrivée en retard, ne remarque rien : « j’ai cru que tu vais un chapeau ». Elle m’explique que je suis trop moi, trop brune, qu’être blonde, c’est aussi une manière de s’habiller, de se maquiller, de se comporter. Bref, c’est du travail.

ACTE IV

Je mets un tailleur noir, un collant, des talons, ce qui ne correspond pas tant au cliché que je me fais de la blonde qu’à l’exact opposé de mon look. J’ai l’air d’une pute. J’en profite pour sortir le chien. Problème : mon chien ne me reconnaît pas, il aboie. Dns la rue, j’ai l’impression de me balader avec une ampoule allumée sur la tête. Tout le monde me regarde. Chez les hommes, c’est un rapide coup d’œil en biais, discret. Chez les femmes, c’est carrément un arrêt, quand elles ne se dévissent pas la tête. Surtout les blondes. On me sourit. On me parle canin (« comment s’appelle-t-il ? Attila ? Ah, c’est une fille ! »). On se retourne. Un monsieur veut me photographier. Un autre change de trottoir comme si j’étais le Mal incarné. C’est violent, cette familiarité, mais il y a de la bienveillance, aussi. Comme si j’étais trop fragile pou affronter le mauvais temps. A la pompe à essence, je double la queue pour acheter des chewing-gums. Et tout le monde à l’air de trouver ça normal. Sauf les blondes.

ACTE V

A la fin de la journée, je rentre chez moi, épuisée par cette brève surexposition. En fait, être blonde, c’est comme être un people.

Partager cet article
Repost0
8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 16:26

J’avais rendez-vous chez ler médecin, et dans la salle d’attente, je tombe sur un article de ELLE " devenir blonde, ça change tout dans la vie, dans la tête et avec les hommes ". Ca m’a rappelé une discussion avec Bio dont la conclusion etait qu’il fallait que je me fasse teindre les cheveux en blond. En lisant l’article, j’étais tellement bidonnée que certaines personnes dans la salle d’attente ont finit par sourire !!

Alors voici l’article, paru dans ELLE du 13 Février 2006.

Les hommes préfèrent-ils les blondes ? D’après les sondages, non. D’après leurs regards, oui. Car c’est un fait : le blond attire l’œil. Hélène, 40 ans, qui est passé d’un châtain moyen à un blond norvégien, " pour s’offrir une cure de jouvence ", confirme : " les gens me regardent beaucoup plus qu’avant. C’est flagrant quand je traverse une salle de restaurant. Ils m’adressent plus facilement la parole, aussi ". Julia, jeune comédienne de 21 ans, blonde comme les blés, a fait l’expérience inverse. Elle s’est fait teindre les cheveux en brun pour les besoins d’un rôle : " c’est horrible, depuis que je suis châtain, les gens me regardent quatre fois moins ! ".

Pour Frédérique Hédon, sexologue, la fascination exercée par les blondes s’explique par leur rareté et leur visibilité. " Et puis le blond, ça brille, c’est la couleur de l’or ". La revue pour hommes " FHM " a fait le test : mettre en couverture deux fois la même actrice. Une fois brune et une fois blonde. La version blonde s’est beaucoup mieux vendue que la brune. Humiliant pour les brunes ? Pas forcément. D’après Frédérique Hédon, " des études menées aux Etats-Unis ont demontré qu’une taille bien marquée avait un impact direct sur le regard et mobilisait l’intérêt sexuel ", mais rien de cet ordre n’a été prouvé sur les blondes.

Au contraire, l’homme, qui serait toujours inconsciemment à la recherche du plus fort potentiel de reproduction chez la femme, serait plus attiré par les brunes, synonymes de force et de chaleur, que par les blondes, qui, entre autres clichés, sont associées à la pâleur, à la fragilité, pour ne pas dire au froid. Il est amusant, cependant, de noter que, chez les volatiles, les femelles sont ternes pour protéger le nid et les petits alors que les mâles sont chatoyants pour servir de proie. La blonde serait-elle donc une simple proie ? Un trophée ?

Guillaume, 30 ans, sort avec une brune, mais est intarissable sur les blondes. Pour lui, " la blonde, c’est l’Autre ". Une phrase à double entrée. " C’est l’autre dans le sens où, mathématiquement, on sort plus souvent avec une brune qu’avec une blonde. Mais c’est aussi l’autre sexe. La fille dans toute son essence, par opposition au garçon brun et plein de testostérone. On l’imagine plus gentille, plus abordable, moins dominatrice que la brune. La blonde est forcément jolie, puisque, déjà, elle est blonde ! " " Il faut dire, reprend Guillaume, que, pour moi, tout ce qui n’est pas brun est blond ". Voilà qui relativise. " Et puis il y a de vraies blondes qui ont le sexe brun, alors c’est quoi une vraie blonde ? ". Les garçons se posent ces questions… Et ils ont raison ! 30% des blondes sont des brunes décolorées. Et ce sont elles qui attirent le plus les regards. Sans doute parce que leur couleur travaillée indique clairement leur volonté de plaire.

Et si être blonde plaisait d’abord aux femmes ? Julia, vraie blonde, avait envie d’être brune, " pour devenir plus sexy, plus glamour, plus dangereuse ". A l’inverse, Hélène voulait devenir blonde pour " se rafraîchir ", tant il est vrai que la tentation est forte, dans une société obsédée par la jeunesse, de se raccrocher aux boucles blondes de l’enfance perdue. Plus inattendu, depuis qu’elle est brune, Julia reçoit moins d’hommages masculins, mais plus de propositions… professionnelles. " Je trouve davantage de boulot. C’est dingue. Je crois que le brun rassure. C’est la norme. La blonde est forcément un peu fofolle ou bébête ! ". Les clichés ont la peau dure. Alors que la blonde est un paradoxe. A croire que, finalement, elle a toujours été une idée plus qu’une réalité, une icône plus qu’une idiote. Bref, être blonde, c’est toute une histoire. Avant d’être drôle.

Marion RUGGIERI

Partager cet article
Repost0
28 avril 2006 5 28 /04 /avril /2006 23:15

dicton du jour :

à la saint médor, si je t'attrape je te mords

à la saint VAL, si je t'attrape, je t'av..

euh non, c une connerie

;-)

Partager cet article
Repost0
11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 22:18

Alors que je me balladais (en chantant lalala) en rentrant chez moi, je m'arrête chez un marchand de bazar en tout genre, il y avait des jardinières. Le vendeur me donne le prix, puis baisse le prix voyant mon hésitation. En fait elles etaient moches alors je lui ai dit "je vais reflechir" ce à quoi il m'a répondu...

"Pas trop longtemps sinon après, c'est maladif"

Je suis partie explosée de rire... n'empêche qu'il a pas tort!!

Partager cet article
Repost0
6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 23:56

J’ai trouvé un extrait de bouquin qui correspond tout à fait à ce que impliquer, dans mon esprit, le poids de l’amour.  

« De la répétition des conduites d’échec » Noële Barbot, Psychothérapeute, Hypnothérapeute 

Hellemmes, Lille, France.  

L'être humain est un être d'amour qui a fondamentalement besoin de se sentir aimé, reconnu. L'absence totale de reconnaissance conduit inéluctablement à la mort.  

La reconnaissance que l'enfant reçoit peut être liée au FAIRE, c'est à dire qu'il s'agit d'une reconnaissance conditionnelle. Elle peut être positive : c'est bien ! Tu as bien travaillé, tu as fait un beau dessin…, tu as bien rangé ta chambre…etc…  

Elle peut aussi être négative car l'enfant ne fait pas que des actes réussis mais également des erreurs voire des bêtises et il a besoin de repères et aussi d'interdits. Il est par conséquent normal qu'il reçoive de la reconnaissance conditionnelle négative, qui peut se traduire par : ce travail est mal fait, il faut le recommencer ; ces calculs sont faux, il faut recompter ; cette dictée comporte six erreurs à corriger…, le bruit que tu fais est insupportable…  

Un enfant calme, peu bruyant, relativement autonome peut s'apercevoir que parfois il peut rester de longues heures sans recevoir d'attention ou de reconnaissance de la part de ses parents ou de ses éducateurs. Quand l'enfant prend le risque de demander cette reconnaissance : " maman ou papa, tu viens jouer avec moi ? " la réponse peut aussi être : " pas tout de suite, tu vois bien que je suis occupé(e)… "  

Il suffit que l'enfant fasse une bêtise, casse un objet, malmène un petit frère ou une sœur pour que immédiatement l'adulte abandonne son activité et donne tout de suite de la reconnaissance conditionnelle négative qui pourra se traduire éventuellement par une fessée.  

L'enfant a tôt fait de se rendre compte qu'il est plus rapide et facile d'obtenir de la reconnaissance négative plutôt que de la reconnaissance positive.  

Il est possible aussi de tenter de régler des comptes familiaux et d'échouer précisément parce que papa ou maman a réussi. Certains enfants ont également entendu de manière inconsciente " l'interdit " de " dépasser " le parent dans la réussite professionnelle, sociale ou familiale.  

Paradoxalement aussi certains enfants échouent parce qu'ils sentent peser sur leurs épaules le poids des attentes de leurs parents et que les " missions de réparation " sont lourdes à porter. Le philosophe Alain écrivait que les enfants partaient à l'école plus chargés du poids des espérances de leurs parents que du poids de leur cartable.  

Une fois de plus l'enjeu est l'amour. Rien n'est plus important pour l'enfant que de se savoir aimé. La confusion évidente dans le langage et dans les messages parentaux entre reconnaissance conditionnelle et reconnaissance inconditionnelle laisse croire à l'enfant que s'il échoue il risque de ne plus être aimé ou peut - être moins aimé. Par conséquent l'enfant a peur de l'échec. Il se sent paralysé et il n'entreprend pas. " Qui ne risque rien n'a rien " nous dit le proverbe et voilà comment beaucoup de personnes se retrouvent dans des situations d'échec.  

La personne avec laquelle le lien se tisse le plus tôt est la mère et cette dernière va jouer un rôle fondamental par rapport à la confiance que ses enfants vont développer ou non dans la vie.   

Beaucoup de mères n'ont pas eu le mode d'emploi d'une relation en santé avec leurs enfants et toutes ne sont pas naturellement des mamans capables de donner de la tendresse et des bisous…  

Si beaucoup, pour ne pas dire toutes, ont de l'amour pour leur enfant, nombreuses sont celles qui ne parviennent pas à le distiller harmonieusement dans la relation, de façon à ce que l'enfant se sente aimé.  

Quand un enfant ne se sent pas aimé il ne peut pas concevoir que sa mère ne sache pas aimer. Le message qui s'inscrit en lui, au plus profond de son inconscient est qu'il n'est pas digne d'être aimé ; c'est qu'il n'a pas de valeur. Par conséquent puisqu'il n'a pas de valeur il ne PEUT pas réussir et inconsciemment il s'arrange pour saboter toutes ses chances.  

Quand la réussite se présente quand même et qu'un poste important est proposé ou que le partenaire " idéal " surgit ou tout autre événement vécu comme " c'est trop beau pour être vrai ", inconsciemment, comme un enfant qui n'aurait jamais eu un beau jouet, la personne va " casser " tout de suite ce qui lui semble trop beau pour elle. C'est une façon de ne pas trop s'attacher, de ne pas trop y croire, de peur d'être trop déçu(e), de trop souffrir si cette réussite devait ne pas durer.  

Partager cet article
Repost0
5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 20:00

Mercredi dernier, je me demandais comment naissait l'amour, comment il mourrait, pourquoi et par quoi? Et dans une relation, faut-il de la passion ou pas? On dit souvent que la passion est finalement néfaste, "ca ne dure jamais", mais une relation peut-elle naître sans passion? Je sais que l'on se quitte parce qu'il y a trop de passion ou pas assez d'amour... je sais aussi qu'on peut se quitter par manque de passion ou trop d'amour, c'est un comble non?

Bon, une expo (belle j'en suis sure, c'est quelqu'un de très bien qui bosse dessus...) ouvre ses portes aujourd'hui à la Villette « L’AMOUR, comment ça va ? » ... tout un programme :-)

En tout cas, bonne chance à cette expo.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 22:58
Article du 3 Juin 2004 Politis titrait un dossier…
‘’Dans tous les pays européens, à l’exception de la Suède, la politique reste une « affaire d’hommes ». Les femmes, assignées d’abord à la sphère familiale, y sont considérées comme illégitimes, voire incompétentes. Et la France figure parmi les plus récalcitrants à promouvoir la parité. L’Union, qui impose à ses membres des mesures en faveur de l’égalité, pourrait bien être la chance des Européennes. ‘’
16 Septembre 2005 dans le Courrier (Suisse) par Sarah Scholl

‘Une affaire d'hommes
Peut-on néanmoins observer un comportement électoral spécifique aux femmes? Votent-elles réellement moins que les hommes? «De manière générale, la différence s'estompe partout, explique la politologue. Même s'il est vrai que jusque dans les années 1960 et 1970, les femmes votaient beaucoup moins que les hommes.» Non seulement par manque d'habitude électorale, mais aussi par la croyance largement répandue que la politique est l'affaire des hommes.
En Suisse, où le droit de vote des femmes au niveau fédéral a été introduit en 1971, il reste une différence, petite, mais statistiquement significative. Elle s'explique en partie par la démographie, l'électorat vieillit et les femmes âgées participent moins que les hommes.
«Le statut socio-économique des personnes a lui aussi une grande importance dans l'activité politique», relève la professeure. Les femmes, sur l'échelle sociale, sont moins bien placées que les hommes et usent donc moins de leurs droits politiques. «Même sur les questions dites féminines, le taux de participation des femmes n'est pas automatiquement plus grand.»
Manque d'attrait
«Il y a aussi une explication plus idéologique, avance MmeBallmer-Cao. La politique n'est tout simplement pas assez attrayante pour les femmes.» La faute à qui? «A la façon dont travaillent les partis, notamment. Ils s'orientent encore bien souvent par rapport à l'électeur type moyen qui, dans leur esprit, reste un homme.»
Du côté du choix politique, «pendant des années, les femmes étaient globalement plus conservatrices que les hommes. Aujourd'hui, il semble qu'une tendance nouvelle se dessine. Les femmes choisissent des partis plus à gauche que les hommes.» Statistiquement, il y a plus de probabilité qu'une jeune fille instruite, une étudiante universitaire, vote à gauche qu'un homme du même âge et du même niveau d'instruction. Mais cela demande encore à être nuancé et confirmé sur le long terme. «Il est en effet difficile de généraliser les différences de comportement entre les électeurs et les électrices.» ‘’
Partager cet article
Repost0
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 01:57

"Parfois quand on essaye beaucoup c'est parce qu'on sait ce qu'on veut sans pour autant rentrer dedans. Il faut parfois arrêter pour trouver et rendre les choses possibles".

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 17:04

« kikoo toi !!! La peche ??? »

Tiens, le retour de Bio ! Il tombe toujours bien lui tiens… et pour vous dire ce que vous n’avez surtout pas envie d’entendre, il est toujours là aussi. C’est à ça qu’on reconnaît les amis !! 11ans qu’on se connaît…  

La phrase du jour par Bio, que je médite depuis ,cet après-midi… en souriant niaisement à mon écran ! « Oki baby ! A mon retour du maroc je te fait un spécial Bali, et en attendant sourit a ton écran car au moins tu sais quoi en attendre ;o) »

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 00:00

Pourquoi je n’aime pas ces midis là avec Sam… je ne sais pas. A la fin, il me dit je lui en veux. Je pense qu’au départ, on n’est pas dans notre assiette, c’est valable pour tous les deux !

Pour ma part, il est vrai que j’avais de la colère au fond de moi parce que certaines choses dans ma vie me déplaisent et que ça m’énerve. Mais à la fin, j’ai de la colère parce que j’ai l’impression qu’il me prends pour une folle.

Comment ça a commencé : il m’a demandé si j’ai manifesté ce WE. Sachant qu’il y avait un défilé avec Aquarela le samedi, je ne pouvais pas défiler pour (contre !) le CPE. La seule manif à laquelle je pouvais avoir participé c’était celles des prostituées le dimanche… Moi un brin provocatrice, j’ai rétorqué " quoi à la manif des putes " ? Et là, nous voilà parti à parler du bien fondé ou non des prostituées. Etant tous les deux favorables à leur présence, à l’existence des maisons clauses, la discussion a vite tourné court et on est passé au CPE. Et voilà Sam qui me fait de grandes phrases sur " l’immobilisme français ", sur le fait qu’en ce moment, parce-qu’il fait moche et froid, les français rejettent tout. Il avait lu je ne sais plus quel canard le matin et son discours sentait le " mal digéré ". Du coup, j’ai toujours pas compris de quel coté il était, ce qu’il pense du combat des étudiants. J’ai même eu l’impression qu’il n’avait pas conscience du problème que l’on peut rencontrer avec des contrats comme le CPE rien que pour trouver un logement par exemple. Pourtant il a été étudiant, baroudeur, il doit savoir, et s’il a oublié c’est grave, plus grave que des gens qui ne savent pas parce-qu’il ont eu une enfance dorée.

Comment faire accepter à un chef d’entreprise qui profite des avantages offert par le gouvernement sans en abuser, que d’autres chefs d’entreprises en abusent… J’ai pris comme exemple le problème des handicapés. Il existe un contrat qui permet à l’employeur d’avoir une aide de 2 ans il me semble pour l’embauche d’une personne handicapée. Il est reconnu que certaines entreprises licencient la personne au bout de 2 ans et en embauchent une autre, touchant de nouveau une aide. Ca lui paraissait inimaginable…

Ensuite, est-ce les lois qui font changer les mentalités ou est-ce les mentalités qui permettent aux lois d’avancer (cette question étant en rapport avec les maisons clauses, le problème de logement –notamment les banques- faces aux contrats précaires, ou encore face au projet de loi de licence globale). Moi je suis d’avis que les lois naissent de pressions sociales ou économiques, donc je pense que ce sont plus les mentalités qui permettent l’avancée des lois. Sam bien sûr n’est pas d’accord et a trouvé un exemple imparable : l’abolition de la peine de mort par Miterrand… exact mais un exemple ne doit pas devenir une généralité et Sam prend souvent un exemple pour une généralité.

Qui dit Miterrand, dit comparaison avec Chirac, son élection, la prochaine élection présidentielle. Pour Sam, toutes les femmes vont voter pour Ségolène Royal et là, ça m’a fait bondir… depuis quand les femmes (je ne parle pas de toutes les femmes, pas de celle de Sam ou de sa sœur, je parle des femmes françaises en général) votent pour les femmes et depuis quand les femmes s’intéressent à la politique (je le répète, je ne parle pas de toutes les femmes !) ??

Je n’ai pas retrouvé les textes traitant des femmes et la politique, les femmes et l’argent, les femmes et l’éducation, les femmes et les mathématiques… mais j’ai trouvé une petite étude sur les femmes et la voiture. Cet exemple, j’y ai pensé dans le métro, j’en ai déjà parlé avec Sam, qui m’a prise pour une folle. N’empêche que n’importe quel sociologue confirmera que la voiture est encore une histoire d’homme, que dans un couple, c’est l’homme conduit, même si aujourd’hui, il doit y avoir autant de femmes que d’hommes qui passent leur permis de conduire. Mais bizarrement, les femmes n’aiment pas conduire… et je pense que ça arrange un certain nombre de messieurs… et tout ceci inconsciemment bien sur !! Tout ca change, mais ce comportement existe encore et tout le monde (hommes et femmes) jouent le jeu.

Bref, moi je suis scientifique, donc je m’appuie sur des chiffres.

Voici une étude SOFRES qui date de 2004… il s’agit juste d’une étude " des femmes et l’automobile " (même d’un extrait), il n’y a pas d’analyse derrière… à chacun de faire sa propre analyse et surtout, d’aller gratter plus loin (si vous avez des articles, de sliens, des opinions, n’hésitez pas !).

La féminisation du parc français : une tendance lourde

Aujourd'hui, près d'1 automobiliste sur 2 est une femme : elles représentent 40% des utilisateurs principaux d'un véhicule et 1/3 des responsables d'entretien. Les automobilistes françaises sont majoritairement des femmes jeunes (60% ont moins de 45 ans) et actives.

La féminisation du parc français a été rendue possible grâce à plusieurs phénomènes : la généralisation de l'activité féminine, la multi-motorisation des ménages (aujourd'hui près d'1 ménage sur 3) et une tendance plus récente marquée par la décohabitation des ménages (cf les familles monoparentales).

Si l'automobile est certes un instrument de liberté et d'autonomie pour les femmes, celles-ci ont un rapport à l'automobile très différent des hommes : elles en ont une approche plus utilitaire et sont moins attachées aux performances et à la puissance de leur moteur que les hommes, mais le design (extérieur et intérieur) est pour elles d'une importance souvent déterminante lors de l'achat.

La parité " hommes / femmes " : persistance de comportements stéréotypés

L'inégalité demeure entre les hommes et les femmes : celles-ci détiennent surtout des petits modèles -de segment A/B (53% du parc des femmes, pour 35% du parc des hommes). Elles utilisent plus souvent des voitures d'occasion (61%, pour 43% du parc des hommes). Leur voiture est plus " âgée " que celle de monsieur et offre un moindre niveau d'équipements de sécurité (airbag conducteur, passager.) et de confort (climatisation, chargeur-lecteur CD.).

Si les femmes utilisent quotidiennement leur voiture pour se rendre au travail (63%), accompagner les enfants à l'école ou à la crèche (32%) et faire les courses (92%), les distances parcourues sont moins importantes que pour les hommes. La voiture de madame est aussi moins souvent celle utilisée pour partir en week-end ou en vacances. D'ailleurs, pour les longs trajets, c'est encore principalement monsieur qui conduit.

 

Pour en revenir à la politique, ce n’est pas la majorité des femmes qui votent suivant leurs propres réflexions et convictions… bon nombre d’entre elles se désintéressent de la politique et leur vote, même si elles sont seules au moment du vote, sont influencées par l’opinion de leur mari.

Il existe plein d’autres domaines ou nous agissons de manière inconsciente, par exemple le fait que bon nombre de femmes se coupent les cheveux après une grossesse et gardent ensuite les cheveux coupés. Que représentent les cheveux longs : la féminité, la séduction… plus besoin de séduire quand on a réussi à se faire épouser et à avoir des enfants. Dans le même genre, bon nombre de personnes grossissent quand ils s’installent en couple… ne me dites pas que c’est l’âge car au moment de refaire leur vie, beaucoup de gens entament un relooking… pour séduire de nouveau !

 Alors oui, après une discussion comme celle-là, je suis énervée parce que je lui fait une énumération de faits sociologiques décrits et connus et lui me prends pour une tarée. En fait, il n’y a plus de discussion, mais plein de frustrations !

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents